A la voir si vive, pétillante et charmante, on a du mal à se dire qu’il y a tout juste un an et demi, Miriam Meckels’effondrait, physiquement et psychologiquement épuisée. A 42 ans, Meckel avait toujours vécu à cent à l’heure, parcourant le monde pendant près de quinze ans. Jusqu’au jour où elle a craqué. En septembre 2008, de retour d’un voyage de plusieurs semaines, Meckel anime un événement autour des élections présidentielles américaines. Le lendemain matin, elle est incapable de se lever. "C’était comme si j’avais fait à la fois une overdose de somnifères et de stimulants", se souvient-elle.
Souffrant de douleurs et d’accès de fièvre, elle reste là, assise, à pleurer. Alors que rien ne va plus, elle s’assoit devant son ordinateur pour regarder ses mails. En découvrant qu’elle a une cinquantaine de courriers non lus, elle s’écroule. C’est la présentatrice de télévision, Anne Will, sa compagne, qui lui sauvera la vie en l’emmenant chez le médecin. Le diagnostic ne tarde pas : Miriam Meckel est atteinte du syndrome d’épuisement professionnel.
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