Sur la porte de la Banque de Chypre : "Une taxe sera prélevée sur les dépôts"
"Vladimir, la machine à laver est cassée"
Suite au rejet, le 19 mars à Chypre, du plan de sauvetage de l’UE par le Parlement [ce plan prévoyait de taxer tous les comptes bancaires de plus de 20 000 euros en contrepartie d’une aide de 10 milliards], le ministre des Finances chypriote Michalis Sarris s’est empressé de se rendre à Moscou pour s’entretenir avec son homologue russe Anton Siluanov.
La Russie est l’un des principaux créanciers de Chypre. L’agence de notation Moody’s estime en effet à environ 25 milliards d’euros la somme d’argent russe déposée sur des comptes chypriotes. La Russie a réagi très violemment aux propositions antérieures visant à taxer les comptes bancaires. Le président Vladimir Poutine avait décrit ce projet comme étant “injuste, non professionnel et dangereux”.
Sarris a déclaré à l’agence de presse CNA que sa rencontre avec Siluanov avait pour but de déterminer “comment la Russie pourrait aider à trouver les milliards nécessaires” pour sauver le secteur bancaire de l’île. Il s'est également engagé à ne pas quitter Moscou avant qu’un accord ne soit conclu.