Les théories scientifiques surle changement climatique ont dernièrement eu mauvaise presse, rappelle The Economist qui cette semaine consacre sa Une à la nécessité de se protéger des éventuels effets du réchauffement. Les révélations selon lesquelles le GIEC a exagéré certaines conséquences du réchauffement "ont fourni de bons arguments à ceux qui doutent de la réalité du problème". Or les sciences du climat ne sont justement pas exactes, poursuit l'hebdomadaire : " Le large panel de conséquences qu’elles prévoient - d’une faible hausse de la température de 1,1°C d’ici la fin du siècle à une hausse de 6,4°C- illustre ses incertitudes". Une incertitude qui "ne convient pas aux exigences des politiques" et de leur communication. Ainsi le slogan "six mois pour sauver la planète" a réuni davantage de soutiens que les déclarations mesurées sur les impacts supposés du changement climatique. Mais puisque les risques existent, The Economist estime "que la sensibilisation du public aux dangers du changement climatique coûte relativement peu cher aux gouvernements. Et le monde devrait ainsi se protéger comme le fait un propriétaire qui paie une assurance contre des dégâts éventuels. "
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