Pour les Etats-Unis, si Ankara tourne le dos à l’Occident, ”c’est en grande partie en raison de l’hostilité de l’Union à admettre la Turquie en son sein”, rapporte le Financial Times. L’accusation, précise le quotidien de la City, a été formulée le 9 juin par le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, après que la Turquie et le Brésil ont voté contre la résolution du Conseil de sécurité de l’ONUprolongeant l’embargo partiel sur les armes à destination de l’Iran et prônant l’inspection des navires iraniens en haute mer. Les deux pays, qui sont membres non permanents du Conseil, avaient conclu mi-mai un accord sur l’enrichissement de l’uranium iranien, inaugurant une ligne diplomatique autonome par rapport à la fermeté affichée par les pays occidentaux.
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