LaCour européenne des droits de l'homme réexamine depuis le 30 juin la question de la présence des crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes. L'Italie avait fait appel du premier arrêt de la Cour, en novembre 2009, selon lequel la présence des crucifix constituait une "violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion". Le jugement avait entraîné la colère du Vatican et des Catholiques européens, rappelle La Stampa. Aujourd'hui, rapporte le quotidien turinois, après un "immense" effort diplomatique, le gouvernement italien a réussi à organiser un front de dix Etats membres du Conseil de l'Europe, parmi lesquels la Russie, la Roumanie et la Bulgarie, pour défendre le fait que le crucifix est "un symbole de l'identité nationale'.
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