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"Et maintenant ?" se demande la Gazet van Antwerpen en Une, au moment où le leader de la Nouvelle Alliance Flamande (N-VA, parti nationaliste flamand) Bart De Wever, qui avait été chargé de faire une dernière tentative pour rapprocher les partis flamands et francophones en vue d’un accord de coalition, "doit se rendre chez le roi les mains vides". 126 jours après les élections, le pays est toujours sans gouvernement. "L’encre de la proposition de compromis avait à peine séché, que [les partis francophones] PS [Parti socialiste], cDH [Centre Démocrate Humaniste] et Ecolo l’avaient déjà envoyé à la poubelle", écrit le quotidien anversois. Son confrère De Standaard estime de son côté que "de nouvelles élections, qui rendront la situation encore plus désespérante, sont pratiquement inévitables [...] le chaos s’annonce
