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"La nuit sanglante devant le Parlement fait monter la tension entre le pouvoir et les manifestants", constate le Standart.
Le quotidien souligne que l’opération de police menée le 23 juillet pour évacuer les députes et les ministres bloqués dans le Parlement par les manifestants a fait une dizaine de blessés.
D’un côté, note le Standart, le vice-président du Parti socialiste, Yanaki Stoïlov, assure que “ce n'est que dans les pays arabes que les gouvernements démissionnent à cause de deux-trois mille protestataires”. De l’autre, tandis que les manifestants se disent prêts, sur Facebook, à poursuivre le siège de l'Assemblée nationale, le groupe contestataire au hashtag #ДАНСwithme tente de prendre ses distances par rapport à ce qu'il considère être des provocations et rappelle sur les réseaux sociaux le caractères pacifiste des manifestations.
