L’Union européenne a approuvé, le 8 septembre, une nouvelle série de sanctions à l’encontre de la Russie, mais leur entrée en vigueur est repoussée “de quelques jours”. Un moyen, pour l’UE, d’évaluer si le cessez-le-feu en Ukraine tient, rapporte Gazeta Wyborcza
Selon le quotidien de Varsovie, la Finlande, soutenue par quelques autres pays membres, a demandé à ce que ces sanctions ne soient pas appliquées dès le 9 septembre, comme prévu initialement. La Finlande considère en effet que ce cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes est une opportunité de “désescalade” du conflit.
Pour Gazeta Wyborcza, les nouvelles sanctions
vont encore davantage limiter l’accès des [producteurs de pétrole] Rosneft, Gazprom-Neft et Transneft, aux prêts sur les marchés financiers européens, accroître le contrôle financier sur cinq banques d’Etat russes et couper les prêts aux entreprises productrices d’armes.
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En outre, vingt-quatre noms seront ajoutés à la liste des personnalités russes interdites de séjour dans l’UE et dont les actifs sont gelés.