La Banque centrale européenne (BCE) a publié les résultats de son évaluation des 130 plus grandes banques de la zone euro le 26 octobre, donnant à onze d’entre elles deux semaines pour qu’elles expliquent quelles actions elles comptent entreprendre pour améliorer leurs bilans. Au cours du test, qui a été effectué tout au long de l’année 2013, “il s’est avéré que 25 banques manquaient de capital”, écrit le Financial Times, ajoutant que le secteur bancaire italien “est apparu comme le grand perdant” de l’évaluation de la BCE. La Banca Monte dei Paschi di Siena présente “le plus de défaillances”, neuf banques italiennes n’ont pas passé le test, de même que des établissements financiers représentant la Grèce et Chypre (trois pour chacun de ces pays), la Slovénie et la Belgique (deux chacun), ainsi que l’Allemagne, la France, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et l’Autriche (une banque).
En réaction à cette publication,
la Banque centrale italienne a critiqué les paramètres de ces stress tests en les qualifiant de très sévères et irréalistes pour les banques italiennes et elle a contesté le nombre exact de défaillances.