Les autorités turques ont réagi avec irritation à la déclaration commune de la Haute représentante pour les Affaires étrangères de l’UE Federica Mogherini et du commissaire européene à l’Elargissement Johannes Hahn, qui ont affirmé le 14 décembre que “les raids de la police et les arrestations de plusieurs journalistes et représentants des médias en Turquie” le même jour vont “contre les valeurs et les standards européens que la Turquie aspire à partager.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré lundi que “l’UE devrait s’occuper de ses affaires et garder ses opinions pour elle”, ajoutant que le coup de filet ne violait pas la liberté de la presse.
[Selon Cumhuriyet](http://emedya.cumhuriyet.com.tr/haber/dunya/163177/Erdogan_in_cikisi_sonrasi_AB_den_karsi_hamle.html), Mme Mogherini était “très surprise*”, car
la réaction de M. Erdoğan intervenait une semaine à peine après qu’elle s’est rendue en Turquie pour des discussions “très constructives” avec lui et que les deux parties ont compris qu’il y avait “la possibilité d’un nouveau départ” avec une nouvelle Commission à Bruxelles et un nouveau gouvernement à Ankara.