“Le rapport de la CE montre que les réformes du système judiciaire doivent se faire en partenariat avec l’Union européenne”, écrit en Une România liberă au lendemain de la publication du dernier rapport du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV). Selon le premier vice-président, Frans Timmermans, “La Roumanie est sur la bonne voie et doit tenir le cap.” Cependant, la lutte contre la corruption représente toujours le plus grand défi et la principale priorité. D’ailleurs, selon le quotidien bucarestois, le rapport fait explicitement comprendre que si la Roumanie ne fait pas de progrès pour atteindre les objectifs MCV, elle risque de perdre des fonds communautaires.
Les marchés publics roumains restent exposés à la corruption et aux conflits d’intérêts, ce qui a des conséquences sur l’absorption des fonds européens. […] La Commission se réserve le droit d'allouer des fonds européens et d'établir des priorités de financement en fonction de l’application des réformes exigées par le MCV.
Pour le pays voisin, la Bulgarie, le rapport indique que les incertitudes politiques qui ont régné dans le pays au cours de l'année écoulée ont ralenti le rythme des progrès accomplis et que des efforts supplémentaires sont nécessaires. Le mécanisme de coopération et de vérification a été établi le 1er janvier 2007, après l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE.