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"DSK Back ?", s'interroge Libération. Remis en liberté sur parole le 1er juillet après les doutes sur le témoignage de son accusatrice, l'ancien patron du FMI est de nouveau au centre des spéculations politiques en France. Même si Dominique Strauss-Kahn reste inculpé d'agression sexuelle à New York, ce rebondissement "chamboule de nouveau la primaire socialiste", dont le délai des dépôts des candidatures est fixé au 13 juillet. Il est beaucoup question d'une éventuelle candidature de DSK s'il était innocenté, mais son entourage "ne veut même pas y penser, insistant sur la procédure judiciaire qui doit aller «jusqu’au bout», écrit Libération.
En attendant, c'est le système judiciaire américain qui intéresse les commentateurs. Le Monde fustige un système américain "choquant" où "le procureur est un élu et joue sa réélection sur des résultats" et "la manière dont s'est emballée la machine médiatico-judiciaire américaine, au moment même où il eût fallu faire preuve de lenteur et de prudence." A contrario, Libération salue la rapidité du système américain : "Une partie de l’accusation s’étant effondrée, la justice américaine en a tiré les conséquences avec une rapidité foudroyante, qu’il faut saluer. Elle livre là une leçon : par essence faillible, la bonne justice est celle qui doute et sait admettre ses erreurs."
