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Ce 3 août, le ministre des Finances roumain doit prendre "la plus lourde décision politique de l’année" : il doit choisir "qui, des fonctionnaires ou des salariés du privé doit être sacrifié", ainsi que le titre România liberă. Alors que l’économie roumaine donne des signes de reprise, le gouvernement doit en effet choisir s’il mise sur une hausse des salaires des fonctionnaires, qui avaient été baissés de 25% en 2010, ou s’il baisse les charges patronales, qui avaient été augmentées en 2009, et cela, en vertu de l’accord signé la même année avec le Fonds monétaire international en échange de son soutien. L'enjeu est "à la fois économique et politique", explique le quotidien de Bucarest : "la réduction de l'impôt permettra la relance de l'embauche et de la consommation. Mais [le gouvernement] peut être tenté de faire un geste vers les fonctionnaires", en vue des élections législatives de 2012.
