"Barroso voudrait devenir le Moïse de l'UE", [titre](http://: http://zpravy.idnes.cz/sef-komise-barroso-by-rad-byl-mojzisem-evropske-unie-f9w-/zahranicni.asp?c=A090904_090533_zahranicni_btw) Mladá Fronta DNES. Le quotidien tchèque rappelle que le président sortant de la Commission, qui a dit vouloir "tout faire pour sortir de la crise", peut compter sur le soutien des chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept et sur celui des députés européens de centre-droit. Les eurodéputés de gauche avaient déjà bloqué sa réélection en juin "pour montrer que le Parlement n’est pas le pantin de la Commission et dans l'espoir de trouver un candidat alternatif fort".
Le problème actuel réside dans le timing de l’élection, car, souligne le quotidien pragois, "personne ne sait comment l’Union fonctionnera à partir de janvier". C’est le traité de Lisbonne qui change les règles de jeu et les Irlandais décideront de son sort lors du référendum du 2 octobre. Le résultat influencera la ratification du texte par les présidents polonais et tchèque. Il est donc possible que le président de la Commission soit élu selon les règles actuelles, alors que les commissaires pourraient être désignés selon celles de Lisbonne. "Une chose est certaine : Barroso adore son poste", conclut MF DNES, pour qui "il est fort probable qu'il sera encore là pour les cinq ans à venir ".