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"Les négociateurs ont osé le saut", titre De Standaard, après l’accord conclut dans la nuit du 14 au 15 septembre entre les huit partis qui participent aux négociations gouvernementales sur la scission de l’arrondissement électoral et judiciaire bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde ("BHV"). "Après 458 jours, les négociations ont connu une percée potentiellement historique", écrit le quotidien flamand. "BHV", était l’obstacle le plus emblématique dans les discussions entre francophones et néerlandophones pour sortir le pays de l’impasse politique. Le Morgen affichecependant un certain scepticisme : "Les journalistes se précipitent un peu en utilisant le terme ‘historique’ [...] la solution pour BHV n’est pas le point final [...] reste la discussion véhémente sur les lois de financement, puis sur l'assainissement des finances de Etat ou encore la problématique du droit d’asile..."
Côté francophone, la presse salue également unanimement l’accord trouvé : "Historique ? Historique !" se réjouit le Soir, pour lequel "des partis francophones et flamands ont conclu un accord sur la scission d'un arrondissement électoral qui a fait tomber des gouvernements, des Premiers ministres, a suscité la naissance écrasante d'un parti nationaliste [la N-VA, exclue des négociations] et a mis le pays au bord de l'implosion. Donc, oui, le fait que ces partis aient finalement trouvé ce fameux ‘deal’ sur BHV fait l'histoire.". La Libre Belgiqueest plus prudent : "Il est temps, à présent, de passer aux dossiers suivants", souligne-t-elle, tout en prévenant : "Cet accord sur BHV, il sera facile de le rejeter."
